La stéatose hépatique non-alcoolique (NAFLD)

La stéatose hépatique non-alcoolique (NAFLD)

La stéatose hépatique non-alcoolique (NAFLD : Non alcoholic Fatty Liver Disease), appelée aussi « maladie du soda » ou « maladie du foie gras », résulte de l’accumulation de graisses caractérisée par des dépôts diffus de gouttelettes lipidiques, dans les cellules du foie (hépatocytes). La stéatose hépatique non-alcoolique est composée de différents stades d’évolution dont le premier stade est la NAFLD appélée aussi stéatose hépatique dite « simple » qui peut-être bénin s’il n’évolue pas ou si des changements sont pris à temps.

Généralement, le gras se développe peu à peu dans le foie quand une personne consomme plus de gras et de sucres que son corps n’est capable de gérer. Le foie se retrouve inondé de matières premières de type sucre, il est donc contraint à se débrouiller pour les stocker. Ses capacités de stockage étant limitées, il transforme le sucre en graisses. Peu à peu, son aspect change, il devient mou et jaune et il augmente de taille même sans inflammation.

Une personne a une stéatose hépatique non-alcoolique lorsque l’accumulation de graisses, dans les hépatocytes, représente plus de 5 % du poids du foie. En l’absence d’une consommation d’alcool significative qui est <20 g par jour pour la femme et 30 g par jour pour l’homme.

La stéatose hépatique dite « simple » peut être une condition totalement bénigne et ne crée pas de lésion au foie. Toutefois, lorsqu’il y a une accumulation de graisses simples, le foie devient vulnérable à d’autres lésions ce qui peut entraîner une inflammation (NASH : Non Alcoholic Steato Hepatitis) et une cicatrisation du foie (NASH fibrosante) pouvant aller jusqu’à la cirrhose (stade irréversible de la maladie) ce qui peut entraîner la perte des fonctions hépatiques, une insuffisance hépatique et le cancer du foie (carcinome hépatocellulaire). A ce dernier stade de la maladie, le seul traitement efficace de la cirrhose est la transplantation hépatique.

Ce syndrome du « foie gras » est malheureusement de plus en plus répandu de nos jours. Il touche un nombre croissant de personnes victimes pour la plupart de l’alimentation industrielle, ultra-transformée et d’un rythme de vie trop sédentaire.

Ces produits ultra-transformés amènent malheureusement les gens dans des duperies alimentaires, des addictions alimentaires et des maladies modernes comme la stéatose hépatique non-alcoolique et/ou le syndrome métabolique ; souvent couplé à cette dernière ; qui pourrait être facilement évitée avec une meilleure hygiène de vie.

La notion de surcharge en graisse dans le foie qui caractérise la stéatose existait déjà dès la période de l’Egypte ancienne comme l’illustre des fresques de la VIème dynastie retrouvées à Meidoune montrant l’élevage de canards et d’oies dans le but d’obtenir du foie gras. Les Egyptiens avaient observé que le volume du foie chez ces oiseaux migrateurs était extrêmement variable et augmentait d’environ 7 à 8 fois avant la migration et qu’il reprenait sa taille normale après la migration.

Ils avaient donc pris l’habitude de gaver les oies et les canards avec des boules de céréales broyées dans le but d’obtenir du foie gras.

Cette tradition culinaire s’est transmise à la Rome antique où les romains les engraissaient avec des figues séchées.

La première stéato-hépatite non-alcoolique chez l’homme a été décrite en 1980 dans une publication de Ludwig et coll. où il décrivait une hépatopathie chronique ressemblant histologiquement à une hépatopathie alcoolique chez les patients ne consommant pas d’alcool. Le mot stéatose vient du grec ancien « stear » qui signifie « graisse ».

Les facteurs de risque de développer une stéatose hépatique non-alcoolique et les composantes de cette maladie sont bien identifiés mais il n’existe pour le moment aucun médicament ayant reçu une autorisation de mise sur le marché.

Le seul vrai traitement est la prise en charge de l’alimentation et l’augmentation de l’activité physique qui demande un accompagnement individualisé pour permettre une perte de poids et une diminution de la graisse hépatique.

D’où l’intérêt d’un suivi naturopathique en complément du suivi médical pour permettre d’inverser progressivement la maladie et d’activer une bonne régénération du foie. En mettant en place un programme d’hygiène vital personnalisé composé de différents axes comme :

  • La nutrition et la micro-nutrition qui vont permettre le retour à un poids normal et en parallèle aider à lutter contre la résistance à l’insuline et le risque cardiovasculaire. Ces changements vont contribuer à diminuer le taux de sucre et de lipides sanguin afin de mettre le foie au repos et favoriser son rétablissement.
  • En complément de la nutrition et de l’activité physique, il est intéressant de mettre en place de bonnes habitudes qui vont améliorer l’hygiène de vie en général de la personne, participer à un meilleur fonctionnement hépatique et à un meilleur équilibre global de l’organisme.
  • La phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie : il est important de bien choisir les plantes en fonction de l’état du foie de la personne, pour ne pas trop le solliciter. Les plantes les plus adaptées et les plus efficaces sont celles qui sont protectrices du foie avec des effets anti-inflammatoires qui vont permettre de relancer la régénération des cellules hépatiques (hépatocytes). Les plantes drainantes pures sont à éviter car dans le cas de cette pathologie le foie en souffrance n’a pas assez de vitalité pour assumer un drainage. Mais le fait de régénérer le foie et de combattre l’inflammation permet aussi de réenclencher les processus naturels de détoxification du foie.

Ses différents axes peuvent être complétés par une pratique manuelle comme la réflexologie qui va permettre d’équilibrer l’énergie globale du corps, décongestionner les nerfs et les tissus en éliminant les toxines qui s’y sont accumulées et libérer les émonctoires, aidant ainsi le corps à faire appel à sa propre capacité de correction. La réflexologie peut-être utile dans la prise en charge de cette maladie à condition que la pathologie ne soit pas trop avancée, qu’elle ne soit pas au stade de cirrhose et que la personne ne présente pas de contre-indication à la pratique comme un diabète et/ou une hypertension non stabilisés. La séance de réflexologie est à personnaliser suivant les antécédents médicaux personnels du client, son vécu émotionnel et le toucher à l’aveugle.

Vous êtes atteint par cette maladie et vous souhaitez une prise en charge naturopathique personnalisée pour vous aider à améliorer votre alimentation, votre hygiène de vie et mettre en place différents outils qui vont permettre d’améliorer l’état de votre foie et de votre organisme en général, je vous invite à vous rendre ici :

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La naturopathie travaille toujours en collaboration avec la médecine allopathique, notamment parce-qu’en naturopathie il n’y a pas de notion d’urgence, ni de traitement, ni même de diagnostic ou de prescription. En aucun cas les informations et renseignements diffusés par votre praticien en naturopathie ne constituent une incitation à quitter la médecine conventionnelle ou à arrêter un traitement quelconque. Les conseils donnés ne sont pas une ordonnance et ne se substituent pas au traitement prescrit par le médecin conventionnel. Les produits conseillés sont des compléments alimentaires et non pas des médicaments, ils ne peuvent pas les remplacer. Mes propositions et mes conseils ne se substituent jamais aux avis des professionnels de santé.

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